Rumeur 2 Jeu

Voici les réactions des politiques suite à cette vidéo.

Valérie Pécresse évoque ainsi sur Canal + un «geste d’agacement dans une bousculade», qui ne permet de «porter un jugement ni sur la personnalité ni sur l’attitude d’un chef de l’Etat». Pour la ministre de l’Enseignement supérieur, pas de quoi en faire «une polémique».

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, estime quant à lui qu’on «n’a pas le droit dans ce pays d’humilier le président de la République». Et critique «ce sytème qui est complètement insensé, où on ne retient que cinq secondes de cette visite au Salon de l’Agriculture»

Rachida Dati a refusé de parler de l’incident, se bornant à répéter que «les Français sont attentifs à ce que fait Nicolas Sarkozy».

Michel Barnier, qui était l’invité d’Europe 1 lundi matin, il estime que le président a répondu «d’homme à homme» à quelqu’un qui «l’agressait verbalement».

Jean-François Copé:«cette histoire a pris une ampleur anormale». Et d’estimer que «les portables, les webcams sont partout et donc, il faudra en tenir compte à l’avenir».

Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, a quant à lui loué le «calme» et la «sérénité» de Nicolas Sarkozy. Pour lui, le visiteur qui a invectivé le chef de l’Etat n’est «pas là par hasard». Et le secrétaire d’Etat d’assurer qu’à la place du président, il aurait peut-être «mis une baffe» à l’homme.

Yves Jego juge pour sa part que «ce qui est choquant dans cette affaire, c’est sans doute que quelqu’un ait cru bon de le bousculer, de le tutoyer», a jugé le député. «C’est peut-être le résultat de ce qu’on vit depuis plusieurs semaines, cette tentative de lynchage du président de la République» par «une coalition des perdants, un syndicat des aigris».

«C’est un dialogue privé, d’homme à homme, assez direct, assez viril», expliquait dimanche Jean-Pierre Raffarin, qui s’en prenait quant à lui à… Internet, «pas forcément un progrès médiatique».

Brice Hortefeux estimait que «les hommes politiques ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit s’essuyer les pieds».

Ségolène Royal a estimé lundi matin qu’il fallait «garder sa sérénité et son sang-froid». L’ex-candidate, qui visitait le Salon de l’agriculture, estime que «ce n’est pas une bonne image de la fonction présidentielle» qu’à donné le chef de l’Etat, et que «la violence des propos entraîne la violence des comportements».

Pour François Hollande, Nicolas Sarkozy «ne fait pas président». Et le premier secrétaire du PS d’arguer que «Le président n’est pas un citoyen comme les autres. On ne tombe pas dans le pugilat, on n’est pas dans la chicane, on n’interpelle pas un marin pêcheur ou un ouvrier». Allusion à une autre réplique musclée du chef de l’Etat à un pêcheur breton, en novembre dernier.

Laurent Fabius juge l’affaire «absolument lamentable. Qu’il y ait une agression verbale à l’égard du président de la République, c’est lamentable, mais ça arrive à beaucoup d’hommes politiques. Simplement, il ne faut pas se situer dans la réponse sur le même plan, sinon on s’abaisse».

De son côté, Bertrand Delanoë, maire-candidat PS de Paris, a jugé qu’il y avait des «sujets sur lesquels il était le plus important de réagir», citant le pouvoir d’achat, l’inflation ou le «respect du Conseil constitutionnel». «Le reste, c’est quand même moins important», a-t-il observé, en marge de sa visite au Salon de l’agriculture.

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